FESTIVAL INTERNATIONAL CONTES EN ÎLES
  • LE FESTIVAL
    • Historique
    • Actualités
    • Blog
    • Partenaires
  • PROGRAMMATION
    • Archives
    • Images et vidéos souvenirs
  • CONTER AU FESTIVAL
  • CONTEURS DES ÎLES
    • Prix décernés
  • NOUS JOINDRE
    • Devenir membre

5 à 7 conté Chez Denis à François

9/27/2017

0 Commentaires

 
Photo

​Mardi était le jour 3 du Festival Contes en Îles. Ce qu'il y a de plaisant avec le festival, c'est qu'il est possible d'aller y entendre les divers conteurs de la programmation aux quatre coins des Îles et, par la même occasion, découvrir des paysages et faire des rencontres fortuites avec d’autres amateurs de contes.
Ainsi, je me suis rendu à l'Auberge Chez Denis à François où nous avons été accueillis pour un 5 à 7 conté. C'est une belle Auberge sympathique et très bien située du côté de la Grave, dont la table a une excellente réputation. Si vous passez dans le coin, je vous recommande l'endroit. Hier, on s'est fait tout petit afin de permettre à tout le monde de pouvoir assister à l'événement.

C'est vers 17 h 30, après le mot de bienvenue de Nicolas Landry, Directeur Artistique du 16e festival, que le conteur Franck Sylvestre (Qc-Martinique) a parti le bal dans la grande salle à manger de l'auberge. Celui-ci, qui arrivait d'avoir conté un peu plus tôt en après-midi pour les enfants dans une école des Îles , veut bien nous partager une histoire qui remonte au début des temps. À l'époque où même Dieu n'était qu'un bébé encore aux couches et où le diable (qui n'était guère plus vieux) avait déjà commencé à créer la misère sur le pauvre monde. Le Martiniquais d'origine avait apporté pour l'occasion un tambour rappelant les sons de son pays ainsi qu'un petit instrument ressemblant à un marimba. Avec les sonorités qui s’extirpent de ceux-ci, il crée des images sonores qui marquent le temps et l'espace. Son rythme, pareil à celui d'une pendule, est hypnotique et nous transporte dans des forêts de là-bas pour mieux nous faire voir des petits bouts de l'âme du conteur et des images de son pays d’origine, la Martinique (pas la Martinique des Îles-de-la-Madeleine, mais bien le pays plus au sud).
​
Ensuite, après un bref entracte, c'est au son de la cornemuse qu'est entré en scène Sylvain Vigneau, content de se retrouver à travers les Festivaliers. Cette fois, c'est l'histoire de Marie et son pain fesse qui fait saliver les auditeurs. Une Marie qui vit un drame, le même que Sylvain a aussi connu dans un passé pas si lointain, alors que la mer décide de prendre des vies. Marie, conseillée par Monsieur le Curé, fera des miracles grâce à son chapelet sur la corde à linge. Il y eut aussi la poésie d'un Ti-Jean, conteur un peu désabusé et dépourvu d'idées, qui est courtisé par la lune, prête à lui montrer sa face cachée et lui redonner l'inspiration. Encore une fois, j'ai passé un très bon moment avec ces deux conteurs.
Ce que j'aime dans les festivals (et celui-ci n'y fait pas exception), ce sont les rencontres inopinées que crée le fait d'être d'abord assis seul à une table. C'est ainsi qu'au hasard, des inconnus arrivent voulant eux aussi une bonne place pour les contes et se joignent à la tablée. Cela donne l'opportunité de rencontrer d'autres festivaliers et d'échanger avec ceux-ci de façon conviviale.
 
C'est aussi ça, le Festival Contes en Îles : la rencontre de gens d'ailleurs et de ceux de la place, qui se parlent de leurs coups de cœur du festival et de leurs coups de cœur des Îles... Qu'ils soient arrivés par le Bateau CTMA, comme ce couple de Gatineau assis à côté de moi ou par avion de Montréal, comme cet autre couple en face de moi, chacun a son histoire et tous se font un plaisir de raconter leurs découvertes. Le premier couple s'était présenté au spectacle d'ouverture et avait dû rebrousser chemin, faute de billets disponibles. Le second couple, comme moi, n'avait pas réussi à obtenir une place pour la Veillée des veillées. Nous étions donc unanimement heureux d'être là pour assister au 5 à 7. Il fait bon d'être aux Îles et ce Festival est un vent de fraicheur automnale.
En terminant, vous qui me lisez, peu importe où vous êtes sur la planète, à la demande de Sylvain Vigneau, je vous invite dès maintenant, à mettre votre chapelet sur la corde à linge (ou dans votre sécheuse selon ce que vous utilisez), afin que le beau temps soit au rendez-vous pour la Nuitée aux Flambeaux de ce vendredi. Par ce geste vous démontrerez votre solidarité à déjouer la météo qui, souvent, est de connivence avec le diable lors de ces grandes occasions.

0 Commentaires



Laisser un réponse.

    Auteur

    Pour l'édition 2017, Michel La Roche décrit avec sensibilité artistique les activités de la semaine.
    ​

    Archives

    Septembre 2017

    Catégories

    Tous

    Flux RSS

Propulsé par Créez votre propre site Web à l'aide de modèles personnalisables.
  • LE FESTIVAL
    • Historique
    • Actualités
    • Blog
    • Partenaires
  • PROGRAMMATION
    • Archives
    • Images et vidéos souvenirs
  • CONTER AU FESTIVAL
  • CONTEURS DES ÎLES
    • Prix décernés
  • NOUS JOINDRE
    • Devenir membre